Avancer, s’inspirer, s’ouvrir : c’est tout l'enjeu de l’accompagnement PCRH d’Atlas (Prestation de Conseil RH). En 2024, Tony Georges et son entreprise Smart/Origin ont franchi le pas pour repenser leurs pratiques RH et RSE. Audit, ateliers, conseils ciblés…
Tony aborde 2025 avec une feuille de route claire. Retour sur cette belle aventure aux côtés d’Amandine Spinelli, Conseillère Emploi Formation chez Atlas.
Pouvez-vous présenter et expliquer vos rôles respectifs dans le cadre de l’accompagnement PCRH ?
Amandine Spinelli (Atlas) : Je suis conseillère au sein d’Atlas, et j'accompagne les entreprises, notamment les TPE et PME, dans le cadre du dispositif Prestation Conseil en Ressources Humaines (PCRH). Mon rôle est de les sensibiliser à ce dispositif, de les orienter selon leurs besoins, puis de suivre la mise en œuvre des actions pour garantir qu'elles répondent aux attentes de l’entreprise.
Tony Georges (Smart/Origin) : Je suis le fondateur de Smart/Origin, une entreprise spécialisée dans les solutions de cartographie sur mesure. Nous travaillons principalement avec des collectivités et des entreprises, et nous sommes une équipe de 15 collaborateurs. Nous avons bénéficié de l’accompagnement PCRH pour structurer nos pratiques RH et explorer la thématique de la RSE, en 2024.
La PCRH, c’est quoi ?
La Prestation Conseil en Ressources Humaines (PCRH) est un dispositif imaginé par Atlas pour accompagner les entreprises dans la structuration de leurs pratiques RH. Il peut inclure des volets comme la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail), la marque employeur, la GPEC (Gestion Prévisionnelle de l'Emploi et des Compétences), ou encore la RSE. Pour en savoir plus, contactez votre conseiller.
Comment l'accompagnement PCRH a-t-il démarré ?
A.S. : Tout commence souvent par une discussion, un échange. Pour Smart/Origin, Tony nous a contacté et nous avons identifié avec lui le besoin initial, à savoir structurer ses pratiques. C’est une porte d’entrée qui a permis d’intégrer progressivement d’autres dimensions, comme la RSE.
T.G. : C’est en découvrant, grâce à Atlas, les opportunités de financement pour des accompagnements comme celui-ci, que nous avons décidé de nous lancer. L’expérience a été très fluide, avec une montée en puissance progressive des thématiques abordées.
Quels ont été les grands axes de cet accompagnement ?
A.S. : L’accompagnement PCRH est très adaptable. Dans le cas de Smart/Origin, il s’est structuré autour de trois grandes étapes :
- Un audit RH initial : pour identifier les forces et axes d’amélioration.
- La QVCT : pour répondre aux besoins exprimés par les collaborateurs et améliorer leur cadre de travail.
- La RSE : un enjeu transversal qui permet de fédérer autour des valeurs de l’entreprise.
T.G. : Exactement ! On a commencé par regarder où nous en étions en matière de RH, ce qui nous a permis de poser de bonnes bases. Ensuite, la partie QVCT a été très concrète : on a identifié les attentes précises de nos salariés grâce à des entretiens qualitatifs. Côté RSE, on a découvert tout un univers et on a pu formaliser ce qu’on faisait déjà, tout en se lançant dans de nouveaux projets. Et ce qui est super, c’est que ce ne sont pas des choses trop lourdes à gérer : cela s’intègre naturellement dans notre quotidien.
Comment se sont déroulés les temps d’échange collectifs ?
A.S. : Les temps collectifs ont effectivement joué un rôle clé. Après la phase d’audit, nous avons organisé des cycles d’ateliers collectifs réunissant des entreprises d’horizons différents en région Rhône-Alpes. C’est l’occasion pour les entreprises de se nourrir mutuellement, de partager leurs enjeux et d’explorer des pistes nouvelles. L’idée est de créer une dynamique d’échanges bienveillante, où chacun peut tirer des enseignements utiles. On apprend énormément des autres.
T.G. : Lors des ateliers, nous avons échangé avec d’autres entreprises, ce qui nous a permis de confronter nos idées. Ce qui m’a marqué, c’est l’ouverture à d’autres secteurs : on a pu sortir de notre bulle d’ingénieurs et d’informatique. Voir ce qui se passe ailleurs, dans l’industrie ou le commerce, c’était enrichissant, pour moi comme pour mes salariés.
Quels résultats ou bénéfices concrets avez-vous observés ?
T.G. : Le bénéfice principal a été de structurer et formaliser ce que nous faisions déjà, notamment sur les volets sociaux et environnementaux. Cela a aussi permis de lancer une dynamique collective dans l’entreprise. Même si la mise en œuvre des actions est progressive, la machine est lancée et l’équipe est mobilisée !
A.S. : L’impact se voit souvent à plusieurs niveaux : une meilleure organisation interne, une équipe plus impliquée, et des projets qui s’inscrivent durablement dans le fonctionnement de l’entreprise.
Quelles sont les prochaines étapes pour Smart/Origin ?
T.G. : L’année 2025 sera celle de l’action ! On a planifié une dizaine d’actions, et on a déjà un rendez-vous avec toute l’équipe pour affiner tout cela. On va également mettre en place des outils de suivi pour mesurer l’impact de nos actions.
A.S. : Côté Atlas, on reste à leurs côtés pour les accompagner dans cette mise en œuvre. Ce qui est bien avec Smart/Origin, c’est qu’ils avancent avec enthousiasme et rigueur, deux ingrédients essentiels pour réussir les PCRH ! Nous espérons que d’autres entreprises auront l’envie et l’énergie de s’engager dans cette initiative.