À l’occasion de l’Atlas de la Transition écologique, Atlas vous fait partager le retour d’expérience d’entreprises adhérentes dont le quotidien et les choix stratégiques de court et long terme sont directement impactés par les enjeux de la transition écologique.
Évolution de l’activité, gestion des ressources humaines, développement de compétences inédites... la transition écologique impose de nouvelles décisions, et révèle de nouvelles opportunités.
Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de DCI Environnement, entreprise engagée dans la transition écologique depuis plusieurs années. Valentine Moraine, Chargée d’études transition écologique et énergétique répond à nos questions.
La transition écologique nous impacte à 360°
Valentine Moraine
Chargée d’études transition écologique et énergétique chez DCI Environnement
Valentine, bonjour, pouvez-vous nous présenter DCI Environnement en quelques mots et nous dire où vous en êtes ?
DCI Environnement est un bureau d'études techniques pluridisciplinaire, spécialisé dans l’aménagement urbain, l’environnement, l’eau et l’assainissement. Nos missions peuvent concerner par exemple, l'aménagement de places et de parvis de gare ou encore la création de voies vertes pour le pôle Aménagement urbain ; la réalisation d'un schéma directeur d'eaux pluviales mais aussi la conception d'une station d'épuration pour le pôle Eau et Assainissement.
Et enfin, pour le pôle Environnement, nous sommes notamment amenés à réaliser des études réglementaires et des inventaires faune-flore.
La transition écologique nous impacte donc à 360° ! Elle nous invite à faire évoluer notre propre organisation, comme les projets que nous menons pour nos clients.
Il y a un peu plus de 2 ans, nous avons mené un 1er bilan carbone assez simple. Il nous a conduit à réfléchir à la réduction de notre empreinte carbone en tant qu’entreprise.
Nous avons pris des mesures dans 3 directions :
- La rénovation des bâtiments de l’entreprise.
- L’évolution de nos déplacements : développement du télétravail, mise à disposition de nos salariés de vélos pliables à assistance électrique, invitation à privilégier les déplacements en train ont été les premières mesures. Nous avons également mis en place, pour nos salariés, un plan de mobilité, encourageant les vélotaffeurs et le covoiturage. Nous sommes aujourd’hui en train d’étudier la mise en place d’une flotte de véhicules électriques.
- Le développement des éco gestes du quotidien à travers de nombreuses sensibilisations qui peuvent également faire évoluer les comportements de nos salariés dans leur cadre privé.
Lors de notre dernière rencontre, vous évoquiez la mise en place d’un plan d’action. Où en est-il aujourd’hui ?
Il est en place, sous la forme d’une feuille de route s’étalant de 2024 à 2030 autour de 3 axes. Elle se décline, chaque année, en un plan d’action et 15 engagements dont nous mesurons l’avancement.
Cette année, par exemple, nous relançons un bilan carbone, bien plus ambitieux en suivant la méthode ADEME. Outre les points déjà évoqués, nous développons plusieurs outils dans le but d’améliorer nos projets et de les rendre plus respectueux de l’environnement.
De quelle manière mettez-vous cela en place ?
La communication et le partage d’expériences sont clés :
- Nous adressons à chaque salarié, une gazette, régulièrement enrichie par des partages d’expérience diverses.
- Tous les 15 jours, nous animons des sensibilisations aux écogestes.
- Nous développons différents outils internes de sensibilisation, vulgarisation et communication permettant notamment d’expliquer à nos clients, chiffres à l’appui, l’impact des différentes mesures proposées.