Atlas a mené une enquête auprès d’un échantillon de près 600 bénéficiaires de POEC six mois après la fin de leur formation (soit 1/3 des stagiaires). Bilan et explications des résultats avec Nicolas Rivier, directeur du Développement au sein d’Atlas.
Quel est le principal enseignement de l’enquête POEC 2023 ?
Citons deux chiffres : un taux d’insertion à 70%, dont 55% sur des solutions « durables » (CDI, mais aussi CDD / contrats d’alternance supérieurs à 12 mois). Après un pic de taux d’insertion à 76% en 2022, nous sommes revenus à des valeurs proches des années 2020 et 2021.
Est-ce le signe d’une consolidation des indicateurs ?
Les chiffres sont proches, mais la réalité sur le terrain diffère un peu. Dans un contexte de plein-emploi, nous avons fait le pari d’aller chercher des publics plus éloignés du monde du travail, et pour qui le travail de réinsertion peut être plus compliqué.
D’autre part, fin 2023, nous étions au début d’un léger ralentissement de la tendance économique de certains secteurs, assez sensibles à la conjoncture. A tous ces égards, nous sommes très satisfaits d’obtenir des chiffres comparables aux années précédentes.
Et si l’on analyse les résultats sous l’angle qualitatif, quel bilan dressez-vous ?
Là encore, nous sommes satisfaits des réalisations. Il n’y a qu’à observer le profil et la trajectoire des participants : 75% d’entre eux sont non-cadres, 40% sont des femmes, une grande majorité des formations concerne le numérique, et surtout plus d’1 personne sur 2 retrouve un emploi durable grâce à la POEC.
Vous l’avez compris, les profils sont très divers, tant en termes d’âge, de profil, que de niveau de séniorité.
Le taux de satisfaction est très bon…
Oui, notamment sur la qualité de la formation, où il se situe au-delà de 80%. Reste néanmoins un axe d’amélioration s’agissant de l’évaluation de l’accompagnement à l’emploi, notamment pour les candidats en situation de handicap. Nous allons travailler particulièrement sur ce point dans les mois à venir.
Un mot sur l’alternance, qui représente une part croissante des débouchés ?
En effet, elle montre que la POEC permet aussi de construire des parcours afin d’obtenir une certification ou un diplôme. C’est donc un tremplin vers l’emploi, mais aussi vers des certifications qui peuvent être utiles pour la suite du parcours professionnel.