Réalisée entre mars et juillet 2020 auprès de 3 180 apprentis, 1 711 entreprises et 167 CFA partenaires d’Atlas, cette enquête dresse un panorama complet de l’apprentissage au sein des branches constitutives de l’Opco et un état des lieux des perspectives qu’offre ce type de parcours professionnalisant.
4 grands constats
1. L’apprentissage est une pratique consacrée dans les secteurs de l’assurance, de la banque, de l'ingénierie, du conseil, de la finance et du numérique
En 2020, 12 % des entreprises d’Atlas emploient au moins un apprenti. Cette tendance est d’autant plus marquée dans le secteur du numérique, où 23 % des entreprises ont engagé un jeune en contrat d’apprentissage, mais aussi dans celui des banques et des marchés financiers (21 %), et de l'expertise comptable (19 %).
2. L’apprentissage est un mode de formation plébiscité par les étudiants et les entreprises comme une passerelle privilégiée vers l’emploi durable
Plus de 80 % des apprentis des secteurs de l’assurance, de la banque, de l'ingénierie, du conseil, de la finance et du numérique trouvent un emploi à l’issue de leur contrat d’apprentissage, dont 40% en CDI
3. Des difficultés et des doutes persistent autour de l’apprentissage ;
Malgré l’intérêt qu’il suscite, l’apprentissage pâtit néanmoins d’un manque de communication et de moyens. Par conséquent, 50 % des CFA rencontrent des difficultés de recrutement et affichent un taux de remplissage moyen de 70 %.
4. Il existe des solutions pour lever les freins à l’entrée en apprentissage.
Afin d’accélérer le développement de l’apprentissage en France, les apprentis, CFA et entreprises d’Atlas interrogés formulent plusieurs pistes d’amélioration :
- Renforcer la communication entre les organismes de formation et les entreprises
- Favoriser une meilleure communication de la part des CFA concernant leurs métiers et leurs services
- Offrir une meilleure information sur les aides financières destinées aux entreprises et aux jeunes
- Proposer un accompagnement personnalisé aux apprentis et aux entreprises pour renforcer l’attractivité de l’apprentissage comme la voie royale vers le marché de l’emploi.